Forum RPG tiré de l'univers d'Hakuouki, Feodal Kyoto mêle Japon féodal et fantastique. Pour changer l'Histoire, les dieux envoient leurs élus de 2016 en 1863. Geisha, ninja, rônin du shinsengumi... Onis ou Humains... Réécrivez l'Histoire (NC -18)
 
Forum à intrigues, rating +18 (complots, guerres, etc.)
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 Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]

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Kiyoaki Maruyama
Kiyoaki Maruyama
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Kiyoaki Maruyama
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MessageSujet: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 10:31




KIYOAKI - MARUYAMA

Nom : Maruyama
Prénom(s) : Kiyoaki
Surnom(s) : Kiyo
Âge : 19 ans
Né(e) le : 02/09
À : Shizuoka
Origine : Japonaise
Résidence : Kyôto
Situation familiale : Célibataire
Groupe : Elus
Sous-groupe : Shinsengumi - Premier Ban Tai - Simple soldat


Compétences


Kendo : Kiyoaki pratique le kendo depuis ses sept ans et il se débrouille tout à fait correctement, sans être un prodige mais plutôt un travailleur acharné.   Son style  reste peut-être encore cependant un peu scolaire, surtout  à présent où il vit à une période où bien manier le sabre est presque une question de vie ou de mort. Il réagit un peu trop avec sa tête en fonctions des mouvements qu'on lui a appris que son instinct, notamment pour parer.  A  noter que le match qu'il a livré pour intégrer le Shinsengumi lui a laissé un bleu remarquable sur le bras à cause de cela.



Caractère

Curieux. C'est un des premiers mots qui vient à l'esprit de Kiyoaki, si on lui demandait comment se décrire. Il a toujours eu cette soif de connaissance  quel que soit le domaine. Il a vécu dans le bon environnement pour ceci, et il l'admet.  Avec un père tenant un commerce d'objets de toute sorte, il était normal qu'il ait envie de savoir ce qu'était chaque chose, à quoi elle servait, de quelle époque elle datait. Il a toujours voulu tout savoir ;  par simple goût de la  connaissance pure et théorique, mais aussi (et c'est venu plus tard), pour pouvoir discuter justement de ces connaissances, d'établir des connexions, des points de comparaison ; d'apprendre des choses, de reconsidérer son point de vue. A l'école, cela lui valait des éloges et il en était heureux ; ses camarades venaient le voir, parfois, pour lui demander de leur expliquer telle ou telle chose ; et il s'en rengorgeait.  Il aimait aussi discuter littérature ; tous les genres l'intéressaient, sans distinction. Néanmoins, il a toujours eu son domaine particulier, celui dans lequel il se sentait le plus à l'aise : l'histoire. Apprendre comment vivaient les personnes des siècles passés, leurs mentalités, leurs difficultés, leurs objets du quotidien, analyser toutes ces données, les croiser ; tout cela éveillait quelque chose chez lui qu'il n'aurait pas su expliquer, mais qui peut s'apparenter à de la fascination. Il y a bien une raison pour laquelle c’est la voie qu’il a choisie à l’université après tout. Passionné comme il l’était.  C’est aussi quelque chose que l’on peut remarquer chez lui, cette implication complète dans tout ce qu’il fait. Qu’il s’agisse d’étudier, de s’entraîner, d’aider les autres,  ou même de remplir la mission pour laquelle Bishamonten l’ a envoyé dans le passé justement, il fait toujours de son mieux, et même au-delà. Il suffit pour cela d’éveiller suffisamment son intérêt..ou justement, sa curiosité. Mettons qu’il rencontre une personne qui l’intrigue ; il voudra la connaître, savoir comment elle fonctionne, sa façon de penser, et il ne sera pas satisfait avant d’avoir au moins quelques éléments de réponse, et d’avoir essayé d’en former une image qui soit plus ou moins cohérente.

Kiyoaki est en effet le genre de personne qui réfléchit et analyse beaucoup.  Il n’est pas rare, par exemple, de le voir complètement  plongé dans ses pensées, au point de ne pas répondre quand on lui parle.  Quoiqu’il lui arrive,  quoiqu’il se passe, il ressent tout de suite le besoin de l’analyser, d’en imaginer les causes possibles – en remontant parfois trop loin-, mais aussi les conséquences à court et long terme.. Cela arrive fréquemment qu’il se laisse emporter dans ses longs raisonnements  et oublie  que chaque action n’a pas forcément un motif bien compliqué ou caché.  Ce qui le rend parfois un peu agaçant,  au point qu’on lui a dit, une fois, qu’il frôlait la paranoïa, même s’il ne s’en rend compte qu’après coup. Cela a amené beaucoup de ses condisciples à le voir comme quelqu’un de distant, d’un peu inapprochable. Alors qu’en réalité, il  est un peu introverti, qu’il ne parle pas beaucoup, qu’il a un peu de mal à aller naturellement vers les autres.  Une part de timidité peut-être, une petite part de peur de s’attacher et d’être blessé  s’il venait à perdre une personne importante…certainement. Alors il semble, souvent, rester un peu dans sa bulle. Et si on lui en fait la réflexion, une part de lui réagira toujours. Parce qu’il n’est jamais satisfait de lui-même, de son comportement.  Il se voudrait fort et parfait en tous points, il n'est au final qu'un humain ; humain, trop humain. Doté d'une certaine fierté, il hait ses failles, ses faiblesses et ses doutes ; y penser le rend mélancolique, alors qu’il juge cet état comme une preuve de faiblesse. Parce qu’il faut avancer, toujours se relever. Question de fierté ; et il en a. Un peu trop peut-être.  Il n’aime pas apparaître faible, parce qu’il se sent comme un enfant, alors qu’il est censé être adulte, bon sang.  Ou passer pour un idiot ; enfin, quelque chose de moins qu’il n’est actuellement. Il n’y a guère que dans ces cas qu’il peut se montrer colérique et de mauvais poil. Car habituellement,  il reste d’un naturel calme, tranquille. Pas paisible  parce qu’il est toujours à l’affût, observateur, mais calme. Et patient.

C’est là l’un des traits de sa personnalité qu’il a pu conserver. Car il sait qu’il a un peu changé, depuis son arrivée en 1863. Il ne peut plus être complètement honnête ; obligé de mentir pour satisfaire une éventuelle  curiosité des personnes qui l’entourent, mais incapable de dire la complète vérité à cause du sceau de Bishamonten. Il a conscience de marcher sur des œufs dans sa situation, alors qu’il lui faut être crédible à tout prix, surtout en tant que ronin. Et cela le dérange, d’un certain côté ; cela heurte sa moralité. Comme le fait de porter un sabre, qui s’est finalement révélé plus lourd de sens que prévu, comme il l’a constaté en se retrouvant impliqué dans une émeute en ville, et en blessant quelqu’un dans la mêlée. Un incident qui l’a fait réfléchir sur la nécessité de ne pas dégainer son sabre à tort et à travers, et de ne pas se comporter comme un animal.  Non pas qu’il ait été d’un naturel violent auparavant ; au contraire, il est d’une nature plutôt pacifiste, préférant résoudre les conflits grâce au dialogue, de manière civilisée, comme  il le dit lui-même. Il tient à la politesse, aux bonnes manières, à une attitude correcte en toute circonstance. Son langage lui-même reste châtié, un peu trop pour quelqu’un de son âge peut-être ; ses parents ont toujours fortement insisté sur ce point.  Il reste aussi quelqu’un d’attentionné envers les personnes qu’il apprécie réellement ; mais on ne peut lui reprocher d’être quelqu’un à l’écoute et de serviable. Il aidait déjà ses camarades dans sa vie précédente ; s’il peut le faire ici, il le fera. Rien ne l’agace plus que de voir une personne en difficulté et de constater que personne ne réagit. Mais ce n’est pas par volonté de se faire admirer ou complimenter ; jamais. Au contraire, il n’aime pas faire de vagues. Un compliment mérité est toujours apprécié ; mais il n’ira pas les chercher volontairement. De la même façon,  Kiyoaki n’est pas homme à contester un ordre, sauf s’il le juge vraiment, vraiment trop stupide ou peu avisé.  Cela en fait une personne fiable et loyale. De sérieux aussi, dans tous les sens du terme ; le jeune homme l’avouant lui-même, il est un peu difficile à dérider.. et ce n’est pas qu’il ne veut pas, pourtant.  


Physique

Au premier abord, l'on ne peut être  que surpris par l'apparente fragilité physique de Kiyoaki. Ce n'est pourtant pas sa taille qui est en cause ; il mesure précisément un mètre soixante-huit, ce qui est tout à fait respectable pour l'époque dans laquelle il vit à présent. Non, la question concernerait plutôt son aspect très délicat et frêle . Une silhouette fine au premier abord, avec des épaules peu carrées,  qui derrière ses couches de vêtements révèle une musculature sèche et fine, héritage de longues heures  à pratiquer le kendo. Impossible de rester bâti comme une crevette en ayant commencé le sport aussi tôt après tout. Il ne sera jamais un grand gaillard solide,  cela n'est pas dans ses gènes ni ceux de sa famille ; mais il ne sera jamais maigrichon non plus.  Il peut néanmoins se targuer d'être souple et rapide, aspects essentiels pour lui. A  défaut de pouvoir frapper très fort, il peut éviter et contre-attaquer..en général. Il s'entretient néanmoins : une bonne hygiène de vie commence par la pratique du sport et une bonne alimentation. Et malheureusement pour lui, il a tendance à vite s'empâter dès qu'il fait un petit excès. Un drame pour celui qui adore les sucreries. Alors pour compenser, il fait régulièrement de l'exercice. (Et une part de lui pourrait dire que ce n'est pas en 1863 qu'il risque de faire des excès à moins d'un événement exceptionnel.  Triste, mais vrai.)  C'était déjà le cas auparavant ; et il continue ici. Ceci expliquant les cals causés par l'entraînement au kendo sur ses mains aux longs doigts fins , auxquels il ne prête même plus attention.  De même qu'aux bleus, et pourtant il marque facilement. Chaque bleu est une leçon, et chaque leçon est bonne à prendre.

On remarque ensuite  son visage , et c'est là que commence  les joyeusetés, comme il le dit lui-même. Ses traits sont délicats et fins, un peu juvéniles et féminins . Un peu trop à son goût, mais comme il ne peut guère les changer, il a pris le parti d'accepter cet état de fait sans se plaindre.  Son nez est un peu retroussé ; son menton bien dessiné, un peu pointu peut-être. De la même façon ; il possède une longue chevelure noire, couleur de jais -opposé de sa peau très pâle-  , raide et soyeuse. qui lui arrive dans le creux des reins.   Généralement, il l'attache en queue-de-cheval haute ou basse selon son humeur, pour ne pas être dérangé ; mais lorsqu'il n'est pas en service, il peut arriver qu'il les laisse libres. Se donnant un air un peu plus approchable, peut-être.  Parce qu'il sourit rarement depuis qu'il est arrivé en 1863  ; son expression reste le plus souvent neutre, ou songeuse lorsqu'il est seul.  De fait, ses sourcils restent souvent froncés au-dessus de ses yeux bruns, comme si quelque chose le préoccupait...et c'est le cas.

Enfin, Bishamonten lui a fait cadeau de vêtements de bonne qualité. Un hakama et une veste de kimono bleus – et il s'en est rachetée une rouge, pour pouvoir alterner-  ; et par-dessus, un kariginu aux longues manches, d'une couleur bleu clair, presque blanc, qu’il porte rarement en patrouille, le tissu lui paraissant bien trop fragile. Avec, évidemment, le haori bleu et blanc du Shinsengumi lorsqu'il est en service. On pourrait croire à un peu de coquetterie de sa part, et peut-être aurait-on raison ; Kiyoaki insiste cependant sur le fait que maintenir une apparence impeccable est un premier pas pour avoir une certaine crédibilité. Le tout est accompagné d'une paire de tabis blanches et de waraji. Sans oublier le sabre dont il ne se sépare pas, bien entendu.


Histoire

Lorsque Kiyoaki se souvient de son enfance, il se rappelle surtout la semi-obscurité de la boutique de son père. Un lieu qui lui paraissait comme sacré ; un lieu dans lequel il valait mieux ne rien toucher, car tout, tout, y était soit fragile soit dangereux. Son père ne lui avait jamais formulé cette interdiction clairement ; il avait bien vu, en effet, que le jeune garçon avait pris l'initiative – de lui-même ! - d'être sage une fois entré dans le commerce. S'il venait le voir, et cela arrivait assez fréquemment comme le dit-commerce se situait à proximité de la demeure familiale, il se posait dans un coin de la pièce qui n'était pas trop encombré, sortait ses feuilles, ses crayons de couleur, ses feutres, et s'occupait sagement. Pas forcément en silence comme il lui posait souvent des questions, mais il n'était pas dérangeant pour le père de famille. C'était bien de son âge ; et il était normal qu'un enfant veuille s'instruire, non ? A  fortiori comme tout autour de lui pouvait être sujet à discussion ; surtout lorsqu'il exposait de nouveaux objets.

Car le père de Kiyoaki était antiquaire. En tant que tel, il possédait des merveilles dans la boutique. Vieilles lanternes, vieux miroirs, baguettes d'un autre temps ; des vieux kimonos, parfois ; des théières, des tasses parfois un peu ébréchées mais encore en bon état ; des gongs ; des poupées ; des meubles de rangement, des porte-kimono ; des rouleaux de calligraphie ; des pinceaux qu'il jurait qu'un homme illustre avait possédés ; des sabres japonais ;   des éditions de livres anciens parfois ; un véritable capharnaüm d'objets venant de tout le Japon et de toutes les époques ; de l'époque Edo, de l'ère Meiji, de l'ère Taishō , de l'ère Shôwa, parfois plus récent ; tout intéressait l'antiquaire, et il ne le cachait pas. Se séparer d'un objet ne le gênait pas, puisqu'il pensait déjà à la prochaine découverte qu'il pourrait faire lors d'une vente aux enchères. Il aimait passionnément son métier après tout. Et il aimait encore plus partager ses connaissances avec son fils.

Et cette curiosité, cette passion pour l'histoire, il la communiqua à Kiyoaki ; son deuxième enfant. Sa fille aînée, Ayako, respectait son métier, avait aimé apprendre quelques détails ; mais ce n'était pas sa tasse de thé, ses centres d'intérêts étaient ailleurs. Ce n'était pas grave ; aucun loisir n'était plus stupide qu'un autre, pour lui.  Mais il était heureux, réellement, que son fils développe un tel intérêt pour ce qu'il faisait.

Ce n'était pas par désir de plaire à ses parents, néanmoins. Pour  « plaire » à ses parents, ce n'était pas bien compliqué : il suffisait d'être sage et obéissant, ce que Kiyoaki faisait sans difficulté ; de ramener des bonnes notes de l'école primaire, ce qui n'était pas dur non plus ; de ne pas poser de problèmes, que ce soit en classe ou ailleurs. C'était facile . Aussi l'enfance du petit garçon fut-elle heureuse de ce point de vue-là. Il avait une famille qui l'aimait et qu'il aimait pareillement, des amis qu'il adorait ; une ville qu'il appréciait ; et il y avait le kendô. La grande affaire de sa vie, si on lui avait posé la question à l'époque.  Le fait de voir des sabres anciens dans la boutique de son père avait  conduit celui-ci à lui expliquer leur utilisation, ce qu'était un samurai  -assez sommairement pour qu'un enfant de sept ans puisse le comprendre - et le fait que leur famille avait fait partie de cette classe..il y a bien longtemps.  Il n'en fallut pas plus pour que Kiyoaki se précipite dans le jardin familial pour ramasser une branche tombée et s'imagine être un vaillant samourai en train de fendre ses ennemis, tirant un rire à sa mère, qui dès le dîner rapporta l'anecdote à son père. Et décision fut prise dès le lendemain de l'inscrire à un dojo. Près de chez eux, c'était le Suiō-ryu qui primait ; et il l'apprit avec enthousiasme, élève motivé et travailleur, apprenant le kendo - certes, l'iai était une spécialité du style, mais il eut beau essayer, ce n'était pas une discipline qui lui convenait réellement. Un peu introverti et silencieux sauf lorsqu'il avait une question à poser,  si l'on avait du lui reprocher quelque chose. Et encore.

Cette curiosité se confirma en grandissant. Il achetait ou empruntait de nombreux livres et romans ; il travaillait plus que nécessaire ses cours. Il voulait tout apprendre. Peut-être y avait-il une grosse part de fierté dans cette affaire, également. Il ne supportait pas que l'on fasse mieux que lui, au dojo ou dans ses études, il s'acharnait, quitte à se ruiner la santé en se couchant trop tard et  le moral lorsque ses résultats n'étaient pas à la hauteur de ses espérances.  Il lui fallut du temps, et l'aide d'une certaine personne pour s'en sortir. Une jeune fille qui l'avait vu alors qu'il était à la bibliothèque du collège, le visage fermé, des cernes qui se faisaient bien visible sur son visage si pâle,  les poings serrés sur une ignominieuse copie qui osait valoir moins de 90 points. 89 exactement. Une jeune fille qui avait osé l'approcher. Le faire parler. Le faire débiter sa colère contre lui-même. Une jeune fille qu'il avait aperçue parfois dans les couloirs ; quelqu'un qui n'avait pas une grande influence sur sa vie, et n'aurait peut-être pas dû en avoir. Et pourtant, elle la changea, en cet après-midi..

Encore maintenant, prononcer son nom lui est douloureux. Pas plus que ce jour, peut-être quelques semaines après leur première rencontre, où son cœur lui fit mal alors qu'il repartait chez lui après lui avoir dit au revoir.  Il était amoureux, mais elle aussi. C'était comme un rêve, de pouvoir être avec la personne aimée. Un rêve qui dura trois ans. Ils avaient fini dans la même classe au lycée – à leur plus grande joie. Vivons heureux, vivons cachés, ils étaient discrets mais cela leur convenait bien. Sans trop de grandes déclarations mais des attentions qui étaient toutes aussi éloquentes. Peut-être que certaines choses sont indicibles – comme le bonheur.

Bonheur qui prit fin à la fin de leur deuxième année de lycée. Drame et désespoir sur Shizuoka et dans le cœur de Kiyoaki ; elle devait suivre ses parents pour déménager à l'étranger suite à une promotion de son père. D'aucuns auraient pu plonger dans l'apathie après rupture si douloureuse ; lui reprit ses mauvaises habitudes et se replongea dans l'étude et ses activités sportives, ses journées clairement définies. Il avait des ambitions, et pas des moindres, puisqu'il visait Tôdai comme premier choix d'université ; ni plus ni moins qu'une des premières universités du Japon. Influencé par son père, sa boutique, les nombreux voyages qu'ils avaient effectués – Sendai, Kyôto, Tokyo, Osaka et tant d'autres villes -, il souhaitait devenir historien.. Ou du moins, travailler dans ce champ-là. Une de ses périodes préférées se trouvant être, justement, la période du Bakumatsu.

L'examen, il s'y attendit, fut difficile, mais il le réussit, quittant sa Shizuoka natale qui décidément lui rappelait trop de souvenirs, pour s'installer à Tokyô avec les félicitations de ses parents et professeurs. Arriver dans une grande ville…cela changeait, incontestablement. Il pouvait se fondre dans la masse, étudiant parmi tant d'autres, mais ce n'était pas désagréable. Être étudiant avait même quelques avantages : la pression était bien moindre qu'au lycée, et il pouvait profiter d'un peu plus de temps libre. Il rejoignit le club de kendo de l'université ; c'était un besoin, c'était une impulsion, parce que le kendô était l'affaire de sa vie, et parce qu'il ne pouvait s'en empêcher. Parce qu'il avait besoin de cela pour repousser le visage de son fantôme personnel.

Quelques années s'écoulèrent ainsi.

Jusqu'à cette fameuse nuit...

Cette fameuse nuit où il s'était encore une fois endormi sur un livre, et où il fit un rêve des plus étranges. Un être se prétendant être Bishamonten lui parla, lui disant qu'il devait « changer l'Histoire »  , sans préciser comment et pourquoi, lui donnant juste quelques vêtements plus adaptés à l'époque, de l'argent, un sabre, et des connaissances sur la période qui venaient compléter celles qu'il pouvait déjà avoir.

En se réveillant, il aurait pu croire à un rêve, oui, n'était le fait qu'il se retrouve dans une cité tellement différente de celle qu'il avait visitée. C'était le même endroit mais c'était différent ; l'atmosphère était radicalement opposée. Il y avait une sorte de tension dans l'air, un manque de légèreté, de frivolité presque qui contrastait avec son époque d'origine.

Et il y avait ce tatouage, sur la plante de son pied.

Et il y avait l'impossibilité de parler de lui en détail. Ou de dire pourquoi il était là. C'était comme s'il était devenu muet ; impossible de dire un mot sur ce sujet.

C'était donc réel.

Kyôto était une ville dangereuse à cette époque-là, il le savait ; aussi prit-il  une chambre dans une auberge correcte pour plusieurs jours, le temps de déterminer son plan d'action. Prenant mentalement des notes, ce qu'il continue encore à faire.

-1853. L'arrivée du commodore Perry ne fait pas que des heureux ; il ne faut pas négliger l'impact du traité de Kanagawa, a fortiori sur les daimyos.

-Années 1860. Chôshu prône le sonno-joi ; éviter si possible de se mêler à des rônins qui viennent de ce domaine. Il faut rester prudent, car ils peuvent être sacrément agressifs et extrémistes.

-1863. Empereur Komei et Iemochi Tokugawa au pouvoir ; un Matsudaira est en poste à Kyôto. Mais le Shogun est jeune ;  ne risque-t-il de se faire manipuler plus aisément ? Non pas que je puisse changer quelque chose à ce sujet...

-Attention aux différents domaines féodaux en jeu à cette époque-là. La situation est particulièrement explosive. Attention aux différents courants politiques ; essayer de ne pas trop en dire sur moi. Je ne tiens pas à me retrouver entraîné dans une bagarre de rue parce que j'ai osé proférer une mauvaise allégeance.

-Les villes peuvent avoir changé de nom entre 1863 et maintenant. Shizuoka est Sunpu, Tokyo est Edo. Il faut faire attention à ne pas se tromper.

-Eviter de perdre de l'argent à Shimabara ou à Gion : l'argent ne pousse pas sur les arbres. On peut y entendre des choses, sans doute, mais le jeu vaut-il la chandelle ? Cependant, si je finis par rejoindre le Shinsengumi – possibilité à ne pas négliger-  ou une quelconque organisation et que des camarades m'y invitent, je me dois de répondre par l'affirmative au moins quelques fois, sinon je risque d'attirer trop l'attention en passant pour un rabat-joie.

-Au moment où je suis arrivé, Serizawa a  déjà été assassiné depuis un certain temps. Le Shinsengumi est donc grosso modo celui qui est resté le plus connu. Ne pas oublier d'être poli si j'en rencontre certains membres ; et surtout, ne pas oublier aussi qu'il est très possible qu'ils ne correspondent pas à l'image que j'avais d'eux. Ne pas montrer de déception dans ce cas-là.

-Rester crédible. A tout prix. Respecter le Bushido vu que pour le moment, je suis plus ronin qu'autre chose…avant ma propre moralité personnelle. En espérant que les deux n’entrent jamais en conflit.


Tant de recommandations et de questions laissées sans réponse, et bien d'autres encore…

L'historien en lui aurait du être content de pouvoir vivre à une époque qui le passionnait : c'était comme une application pratique de ce qu'il avait appris, et c'était fascinant, comme de l'archéologie expérimentale à temps complet. Mais le Dieu lui avait commandé de changer l'Histoire. Si oui, sur quels événements influer en se basant sur ses connaissances de la période ? Etait-ce une bonne idée ? Moralement, cela lui posait problème. Alors il prit la décision d'attendre et d'observer. Et pour cela, quoi de mieux que de rejoindre le Shinsengumi – l'un des principaux acteurs de l'époque ? C'était risqué, il le savait. Il pouvait être blessé, ou même tué ; il n'allait pas se faire des amis. Et pourtant l'idée lui trotta dans la tête dès qu'il vit une patrouille portant le fameux haori bleu et blanc.    

Finalement il prit sa décision : oui, il allait tenter le coup. Serait-ce plus exigeant que le test d'entrée à l'université, dans un autre registre ? Oui ; parce que son adversaire ne lui laissa aucun répit, et cela le mit bizarrement en joie de devoir se surpasser ainsi, d'avoir un vrai pratiquant du kenjutsu en face de lui.

Pour au final qu'il soit accepté. Cela fait à présent à peu près une dizaine de jours qu'il a intégré la milice en tant que simple soldat ; et il laisse traîner ses yeux et ses oreilles un peu partout, à l'affût de la moindre information. Avec la patience du héron, attendant de frapper au moment opportun.


IRL

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Hanako Kuroyuri
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 11:22

Salut ! Déjà je dois dire que je suis ravie de t'accueillir parmi nous ! Ta fiche est très bien mais j'ai juste deux trois petites remarques :

" alors qu’il lui faut être crédible à tout prix, surtout en tant que samourai." → Il n'est pas samouraï il est ronin (car il est évidemment pas noble). C'est subtile mais très important malgré tout, si tu veux en savoir plus : n'hésites pas à consulter ce sujet. A moins que ça ai un rapport avec cette phrase : "le fait que leur famille avait fait partie de cette classe..il y a bien longtemps" mais dans ce cas là il faudrait détaillé un peu plus. Parce que même si sa famille l'était, lui même ne l'ai pas en retournant dans le passé ^^

Sinon concernant tes compétences martiales elles sont bien justifiées dans ton histoire mais que tu maitrises le Iaijutsu et le kendo me semble un peu exagéré. Le Iaijutsu est vraiment une technique très particulière où tu es censé tué ton adversaire d'un seul coup - le sabre n'est pas le même, Saito par exemple précise bien qu'il a un sabre plus fin que les autres, moins solide - en plus elle a toujours été peu pratiquée il me semble. Qu'il veuille apprendre à manier un sabre est bien justifié, mais juste le kendo me semble être une meilleure option surtout s'il le maitrise assez bien pour rentrer dans le Shisengumi ^^ (D'ailleurs Kendo n'est pas tout à fait pareil que kenjustsu car c'est une discipline sportive avec des sabres en bois et des règles très précises mais comme ça reste assez proche dans les mouvements j'imagine qu'il peut faire du kendo de combat et du kenjutsu plus artistique pour le plaisir de manier des vrais sabres.)

Voilà, voilà !

Encore bienvenue à toi ♥

Voilà, voilà
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Kiyoaki Maruyama
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 13:11

Hello !

Déjà merci pour le compliment ;;

Eeet qui s’est laissé emporter dans la rédaction en oubliant de réfléchir un peu et de se relire correctement ? C’est bibi 8D

Oui, il y avait un peu ce côté « ma famille était une famille de samurai auparavant » mais je pensais surtout à l’aspect « techniquement je suis ronin mais on va essayer d’agir comme un vrai samourai et pas comme un brigand ». Mauvaise formulation de ma part je le crains D:

...C’est vrai que vu comme ça, ça fait op ; surtout que ça risque de prendre quand même un peu trop de temps libre, surtout pour un collégien/lycéen qui est censé bosser de façon assez intense. On va rester à « oui, l’iai c’est cool à regarder, mais j’ai essayé quelques fois, et c’est vraiment pas pour moi » xD

J'ai édité du coup =3
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Lieven Fürstenwalde
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 14:29

Bienvenuuue sur le forum ! Ainsi que dans le groupe des Élus. =3

Amuses-toi bien parmi nous et à très bientôt j'espère inRP !
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Hanako Kuroyuri
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 14:38

Héhé, pas de soucis ça arrive même au meilleur. Je t'annonce donc que tu es validé ~ Congratulation ! ♥

N'oublie pas d'aller recenser ton avatar dans le bottin (si c'est une création originale renseigne bien le nom de l'artiste^^). Tu peux aussi créer une fiche de lien selon ta convenance. Je ne te propose pas de créer ton logement vu que tu résides au Shisengumi ^^

Pour trouver un RP n'hésites pas à regarder les demandes présentent dans ce sujet ou à en faire une toi même.

Bon jeu sur Feodal Kyoto, amuse toi bien parmi nous ♥

NB : si tu n'as pas ton rang dans quelques jours, MP Aki c'est lui qui s'en occupe ^^

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Kiyoaki Maruyama
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 14:55

Lieven > Merci de l'accueil, et au plaisir de se croiser inrp en effet ♥♥♥

Hanako > Merci pour la validation ♥♥♥
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Chikage Kazama
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMar 21 Fév - 17:49

Hello!

Bienvenue sur le fow! J'espère que tu trouveras de quoi t'amuser parmi nous.

Je me permets de souligner quelque chose par rapport à ta fiche: nous sommes actuellement en hivers 1863, entre novembre et décembre. Cela fait tout entre 1 et 2 mois que Serizawa s'est fait tué. Le "un certain temps / le shinsengumi est tel qu'il a été connu" est donc à nuancer, vu que justement, le shinsengumi est en train de prendre la forme qu'on lui connaît

Voilà, bon jeu o/
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Kiyoaki Maruyama
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Kiyoaki Maruyama
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] EmptyMer 22 Fév - 21:44

Ahah, encore une fois je n'ai pas du faire assez attention en me relisant xX Mais je prends note.*boulette*

Sinon merci pour la bienvenue *w*
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MessageSujet: Re: Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]   Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée] Empty

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Kiyoaki Maruyama - Speaker for the Dead [ Fiche terminée]
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